jeudi 14 février 2008

Un peu de géographie

FuerteVentura est une des 7 îles qui composent les Canaries. Elle se trouve dans l'Océan Atlantique, à 97 km de la côte nord-ouest de l'Afrique.




Fuerteventura est la plus vieille île des Canaries. Sa formation débuta il y a 20 millions d'années par des éruptions volcaniques. Cependant la majorité de l'île se forma il y a 5 millions d'années. L'activité volcanique se finit il y a 4000 ou 5000 ans, et l'érosion fit son travail. Le point le plus élevé, le mont Jandía au sud-ouest , culmine à 807 mètres d'altitude.


C'est également l'île la plus aride. Elle a une superficie de 1.659 kilomètres carrés. C'est ainsi la 2ème plus grande île de l'archipel. Au nord-est, à seulement 6 km, se trouve l'île de Lobos, qui appartient à Fuerteventura, avec une superficie de 4,58 kilomètres carrés.


Fuerteventura est composée de grandes plaines, fruits d'un long processus d'érosion tout au long de son histoire. De la superficie de l'île, 47.695 ha son occupées par 13 espaces naturels protégés, comme les zones couvertes de lave du Malpaís Grande y Chico, la zone scientifique située au Saladar de Jandía ou encore le monument naturel de la Montagne de Tindaya, par exemple.


Dans la zone centrale se trouve le massif de Bétancour, avec une altitude maximale de 762 m pour le Pic de l'Atalaya. Au sud se trouvent l'isthme de la Pared et la péninsule de Jandía, avec le Pic de la Zarza à 812 m d'altitude. Ce dernier est le mont le plus élevé de l'île.


La côte de Fuerteventura est d'environ 326 km, dont 77 km de plages, ce qui situe l'île en 2ème position après Ténérife en longueur de littoral. Les 2/3 des plages sont larges et de sable blanc ou noir. Au sud, Pájara compte 136 km de côte. On y trouve les plages de la péninsule de Jandía, les plus longues des Canaries. Au nord, La Oliva compte 90 km de côtes, avec les dunes de Corralejo. La côte est jalonnée de nombreux phares dont celui de La Entallada, surprenant par son architecture et ses 196 m d'altitude.


Un peu d'histoire

Au moment de sa conquête, l'île était divisée en 2 tribus aborigènes, les uns suivaient le roi Guize et les autres le roi Ayose. Les territoires de ces tribus étaient Maxorata (au nord) et Jandía (au sud), séparés par une muraille (on peut voir ses restes)à l'isthme de la Pared. L'ancien nom de l'île, Herbania, fait référence à cette muraille.


L'île était connue avant la conquête castillane. Une série d'expéditions majorquines, catalanes, portugaises, etc... avaient eu lieu auparavant puisque ces puissances se disputaient le droit de conquête


La conquête débuta en 1402, dirigés para les Normands Jean de Béthencourt et Gadifer de la Salle. Après le sièges de Lanzarote, l'expédition commença les premières attaques à l'île voisine (Fuerteventura). En 1404, Bethencourt et Gadifer fondèrent la ville de Betancuria dont la vallée se convertit en 1er siège de l'île et par la suite en capitale, siège de plusieurs administrations. Gadifer affronta de nombreuses difficultés après le départ de Béthencourt vers la péninsule afin d'obtenir la reconnaissance et l'appui du roi de Castille, pris l'initiative de la conquête.


Au retour de Béthencourt, les 2 conquérants se séparent et Gadifer abandonne l'île. En quelques années (1405), Fuerteventura fut contrôlée après la coexistence des conquérants et des aborigènes. Le premier recensement de la population indique environ 1200 habitants. À partir de là, la population va augmenter progressivement. En 1476 le territoire appartient enfin au Señorío Territorial de Fuerteventura, qui dépend des rois catholiques.


L'île fut harcelée par les pirates. En 1593, une expédition berbère envahit l'île et la capitale. Afin d'éviter de genres d'attaques, les habitants construisirent plusieurs châteaux tout au long de la côte, en même temps que la population s'éloignait de cette dernière. C'est à ce moment qu'arriva à Fuerteventura le premier Capitaine Général qui prit en charge la défense de l'île au nom de la couronne et que furent nommés les Sergents Majeurs. La paroisse Matriz, dont dépendait toute l'île se trouvait à Betancuria.


En 1739 la guerre éclata entre le Royaume Uni et l'Espagne, et l'île fut soumise à des attaques constantes de corsaires, qui capturaient des butins et des navires civils qu'ils revendaient par la suite à Madère. Le 13 octobre 1740, un corsaire anglais débarqua dans la zone du Gran Tarajal et saccagea la zone. Le Colonel Sanchez Umpiérrez des habitants de la zones se défendirent et gagnèrent la bataille du Cuchillete tuant 33 des 53 soldats débarqués et capturèrent le reste. Un mois après, le 24 novembre, 55 corsaires débarquèrent dans la même zone avec les mêmes intentions. Cette fois, ils affrontèrent un troupe plus nombreuse et mieux préparée lors de la bataille de Llano Florida ou bataille de Tamasite, durant laquelle les majoreros (nom des habitants de Fuerteventura) ne firent aucun prisonnier.


Dans les années 60, de nombreux majoreros émigrèrent vers d'autres îles et vers le Sahara, et la capitale grandit petit à petit grâce à l'arrivée d'habitants des villages intérieurs.


Les vols internationaux depuis Fuerteventura commencèrent en 1973, avec un numéro de vols qui augmenta chaque année


Après la mort de Franco et avec la décolonisation du Sahara, en 1976, le Tercio Don Juan de Austria 3º de la légion, aux ordres du colonel Pallás, arriva à Puerto del Rosario - nouvelle capitale de l'île - et resta sur l'île jusqu'en 1995. Étant bien reçue au début, bien que pas par tous les habitants, l'arrivée de la légion apporta, d'un côté, la dynamisation de l'économie de la capitale ainsi que de l'île entière, et d'autre part, des problèmes et conflits personnels dûs à l'augmentation inattendue de la population.


En 2001, l'ancien terminal de l'aéroport, aujourd'hui détruit fut convertit en centre d'immigrés. L'état des installations, les moyens de surveillance, la massification, le manque de communication avec l'extérieur et les conditions d'hygiène des immigrés et des surveillants, provoquèrent les manifestations de nombreux collectifs.

Le Climat

Le climat est doux et les températures constantes presque toute l'année. La moyenne est de 20,4ºC (Cliquez sur l'image pour agrandir).





Les pluies sont rares, l'île étant l'une des plus sèches des Canaries. Du fait de sa faible altitude, l'île ne retient pas les masses d'air humide, comme il se passe sur d'autres îles canariennes. La proximité de la zones des hautes pressions des Açores détermine également le climat de Fuerteventura. Les vents dominants sont ceux du nord-est ou du nord. Il y a constamment du vent sur cette île d'où son nom Fuerteventura (équivalent à Vents Forts).


Le climat du massif de Betancuria présente des différences par rapport au reste de l'île. Les formations de nuages sont plus fréquentes et l'humidité plus intense.


Un phénomène commun à toutes les îles, mais plus intenses pour les orientales, dû à la proximité de la côte africaine, est la calima, nom connu aux Canaries pour la poussière en suspension créée par les tempêtes de sable su sahara (cf. photo ci-dessous) qui arrive jusqu'aux îles grâce au Siroco.


Planification de mon voyage

Choix de la destination :

Vivant actuellement dans le sud de l'Espagne, les Canaries est une destination habituellement proposée aux Espagnols et économiquement accessible. Nous ne nous décidions pas sur le voyage de la première semaine de Septembre 2007. Après une année épuisante pour cause de déménagement, examens, travail, etc... nous voulions surtout nous reposer. Voyant toute la publicité faite sur les Canaries, nous décidons d'aller à Fuerteventura qui n'est pas aussi touristique que Ténérife et qui est réputée pour être très tranquille.


Choix de l'agence de voyage :

Une agence espagnole était impérative pour prendre l'avion en Espagne. Nous avons donc cherché sur internet, les diverses agences de voyage qui proposaient cette destination et nous avons arrêté notre choix sur l'agence Viajes Marsans. C'est une agence assez reconnue en Espagne, sérieuse, et qui proposait un voyage intéressant à des dates qui nous convenaient. Ainsi, nous décidons de réserver par internet un voyage qui inclut vol A/R depuis Madrid, transferts aéroport-hôtel / hôtel-aéroport, et demi-pension dans le village vacances. Mais oh ! surprise ! Lors de la réservation, les mesures de sécurité pour paiement par internet ne sont pas prises. Heureusement, on nous a pas volé d'argent....


Confirmation de la réservation :

Lors de la réservation il était écrit qu'un agent nous appellerait sous 48 heures, 4 jours plus tard, n'ayant aucune confirmation j'appelle (à un numéro qui coûte cher soit dit en passant!). Ils me confirment qu'ils ont bien la réservation et que tout est bon. Bonne nouvelle au passage : ils nous offrent une carte mundicolor, avec 70€ à utiliser dans des hôtels, location de voiture, qui adhèrent au programme. Le prix du voyage est raisonnable, et pour cause : décollage depuis Madrid le lundi 3 septembre à 9h00 du matin, il faut y être impérativement 2h00 à l'avance - puisque c'est un charter - c'est-à-dire à 7h00 du matin. Et au retour on arrive à Madrid à 2h00 du matin.


Organisation du voyage :

Nous vivons à 400 km de Madrid, il nous faudra donc prendre un hôtel, à côté de l'aéroport. Heureusement que nous avons les bons offerts par l'agence de voyage. Nous réservons au NH de l'aéroport. Nous appelons le parking de longue durée, mais il n'y a plus de place. Où va-t'on laissé la voiture car nous partons 2 semaines. Et oui nous avons décidé, de faire suivre le voyage à Fuerteventura par un autre à Paris chez mes parents. Et comme nous n'avons peur de rien, nous réservons un autre avion qui part à 6h00 du matin depuis un autre terminal de l'aéroport, le même jour que notre retour de Fuerteventura. Nous espérons donc que notre charter de retour n'ait pas de retard. Sinon nous perdons la connexion puisqu'il ne s'agit pas de la même compagnie aérienne.

Jour J - Le départ

Le vol de départ étant à 9h00 et notre présence étant sollicitée 2 heures avant, nous avons décidé de dormir dans un hôtel de l'aéroport de Madrid, grâce aux points offerts par l'agence de voyage. Nous avons donc choisi le NH Barajas


L'hôtel :

L'hôtel est correct, tranquille, près de l'aéroport. Il est facile de se garer à côté, zone non payante, nous avons d'ailleurs laissé la voiture garée là-bas pendant 2 semaines puisque le parking longue durée était plein. Vous avez droit à 15 minutes gratuites d'internet par réservation. Il y a également des navettes gratuites qui vous emmènent à l'aéroport. Mais ces navettes ne commencent qu'à 7h00 le matin. Il y a également un bus qui s'arrête près de l'hôtel et qui passe par l'aéroport, le trajet coûte 1€. Si j'ai bonne mémoire, le bus est le numéro 101.


De l'hôtel à l'aéroport :

Devant être à l'aéroport à 7h00 du matin, et les navettes gratuites ne commençant leur circuit qu'à cette même heure, nous nous sommes vus contraints de prendre un taxi. Le prix fut de 15€ environ : 6€ en entrant dans le taxi car on l'avait réservé par téléphone + 4€ de trajet + 5€ de taxes d'aéroport. Nous sommes donc arrivés parfaitement à l'heure. Nous volions avec aircomet, une compagnie qui s'occupe surtout de voyages vers Amérique du sud. Nous enregistrons donc sans attendre nos bagages et passons l'embarquement pour attendre l'avion.


Le vol :

Alors bon, aircomet, je ne recommande pas trop, ils ne sont pas trop à l'heure, les avions sont vraiment pas confortables. Le renforcement pour les reins vous arrivent au milieu du dos, donc vous pouvez imaginer 2h comme ça. J'ai également eu des commentaires d'amies à moi qui sont allés au mexique avec cette compagnie et avec qui ils ont eu beaucoup de problèmes. Nous, pour les canaries, il s'agit de 2h00 de route donc c'est supportable, mais les commentaires en générales sont passables. À l'arrivée, notre cher pilote, ou le copilote en stage (selon moi), nous a fait un virage en épingle à cheveu qui fait qu'on a bien eu peur sur le moment. Puis l'atterrissage en douceur, il ne connaissait pas, enfin il a roulé un bon moment sur la piste sans freiner. Donc mauvais souvenirs.


De l'aéroport à l'hôtel :

Dans la zone des arrivées, toutes les compagnies qui doivent emmener leurs clients aux hôtels sont là, avec des pancartes. Il y en a tellement, que c'est dur de repérer la sienne tout de suite, mais ça n'est pas problématique non plus. Par contre en plein mois d'août, je ne sais pas ce que ça donnerait. Une fois qu'ils nous ont demandé notre nom, pour cocher leur liste, ils nous disent le quai où nous devons prendre notre bus, en fonction de notre hôtel. Nous montons dans le bus, à la 1ère file car sinon je suis malade. Alors là nous avons eu une bonne frayeur. Les conducteurs de Fuerteventura ont tendance à ne pas laisser de distance de sécurité avec la voiture de devant, mais lorsqu'en plus il s'agit d'un bus qui colle la voiture de devant, franchement c'est impressionnant. Nous arrivons donc à l'hôtel après un bon aperçu des paysages de l'île.


Arrivée à l'hôtel :

Nous sommes arrivés à l'hôtel vers 12h00, mais la chambre n'était pas prête donc, le réceptionniste nous a dit que nous pouvions laisser les bagages dans la salle bagage, et que nous devions revenir vers 14h00. Alors qu'est ce qu'on fait dans une ville qu'on ne connaît pas du tout, morts de fatigue après un long voyage? On a fait un tour dans le village, à la recherche d'un restaurant. Nous sommes tout d'abord partis dans la zone à touristes. D'ailleurs nous entrons dans un restaurant en demandant en espagnol si ils faisaient un menu du jour. Et j'ai eu la gentille réponse suivante : "Do you speak english?". Et oui, les serveuses ne parlaient qu'anglais. Finalement, nous avons retrouvé notre chemin, et nous avons trouvé un restaurant italien bien plus sympa. Nous sommes retourné à l'hôtel vers 15h30 et on nous a enfin donné notre chambre. Nous sommes allés chercher nos bagages tout en priant pour qu'ils soient toujours dans la salle, et nous n'avons eu aucun problème.

Après-midi jour J - Corralejo

Une fois installés dans l'appartement, nous décidons d'aller faire un tour en centre ville pour acheter de l'eau et la crème solaire que nous avons oublié. Nous allons également repéré où se trouve le port qui nous emmènera le lendemain à l'île de Lobos. Le bateau se trouve à côté de celui qui fait la traversée vers Lanzarote.


Comme vous pouvez l'imaginer, l'île vit du tourisme, les supermarchés sont donc souvent assez cher vu que les clients sont les touristes. On a donc demandé à certaines personnes vivant dans la ville, où ils faisaient les courses. Je vous recommande donc l'hypermarché Hiperdino. L'adresse est al suivante : General García Escámez, Esquina Pejin Y Pizarro, il se trouve près du port, demandez votre chemin.... Au moins les prix sont normaux là bas.


Si vous voulez vous déplacer à votre aise sur l'île, la location d'une voiture est recommandée. D'ailleurs de nombreuses compagnies de location se trouvent dans toutes les villes de l'île. Nous en avons donc profité pour commencer à nous renseigner sur les prix. Après avoir demander les prix à la plupart des compagnies, vu que nous n'étions que 2, nous recherchions la voiture la plus petite. L'offre la plus économique que nous ayons trouvé était celle faite par "Autos Martel" 125€ pour 5 jours pour une Opel Corsa sans Air conditionné.
Je vous recommande cette compagnie, mais en passant par l'hôtel Oliva Beach, ce sont les mêmes prix, mais ils sont plus aimables que sur l'avenue principale. Nous avons donc décidé de passer le premier jour à Corralejo puis les 5 suivants en faisant le tour de l'île en voiture.

Le complexe touristique

Nous avions réservé un appartement pour 2 personnes en demi-pension à l'Oasis Papagayo, ce complexe est des moins cher de la ville car un des plus éloigné du centre ville ou de la plage.


L'éloigenement n'est pas important si vous louez une voiture. Dans le cas contraire, en à peine 10/15 minutes vous êtes dans le centre ville. Pour aller à la plage des dunes, vous pouvez y aller en voiture, en vélo (beaucoup de location de vélos) ou en bus. Il y a une navette depuis le complexe touristique vers la plage pour 2€ l'aller-retour.


Le complexe touristique est assez complet : 2 piscines d'eau salée, bar, restaurant, salle d'animation, terrain de volley, terrain de tennis, mini-club.



Vue du complexe depuis la terrasse de l'appartement


L'entrée du complexe


Le restaurant


Chemin vers les appartements



Piscine


Bar de la piscine

Les appartements : grands, ils disposent d'une chambre, d'une salle de bain, un coin cuisine tout équipé, un salon et une terrasse. Nous n'avons pas utilisé la cuisine car nous étions en demi-pension, et les midis en excursions. Le seul point négatif étant le nettoyage, il laissait plutôt à désirer, et pourtant je ne suis pas trop chochotte, mais on avait une invasion de fourmis dans la salle de bain qu'ils ne sont jamais venu enlever bien qu'on ai averti maintes fois la réception. Il y avait aussi une espèce de larve sur le sol de la salle de bain et elle y est restée toute la semaine. L'odeur à humidité de la salle de bain nous a accompagné toute la semaine. À part la propreté, le reste était sans reproches. Vous pouvez même louer un coffre fort digital pour 15€ la semaine. Nous n'avons pas eu de problèmes de moustiques.



La cuisine


Le salon


La salle de bain

Le restaurant : un des pires que j'ai connu. Les horaires d'ouverture sont axés sur les anglais. Le petit-déjeuner de 7h30 à 10:00. Le café des canaries en général n'a pas vraiment le goût de café, il n'est pas terrible du tout. Le dîner de 18h00 à 21h30, je peux vous dire qu'à partir de 20h00 il ne reste pas grand chose. Le menu est fait pour les anglais, donc pas terrible pour nous, de plus la qualité des aliments n'était pas terrible non plus. Attention les boissons ne sont pas comprises et 50 cl d'eau et un verre de coca-cola : 4€. C'est pas donné!


Les animations : comme dans tous les complexes touristiques, mais en Septembre, il n'y avait pas beaucoup de participant. De plus les animations se faisaient plus en anglais qu'en espagnol puisque la majorité des clients étaient anglais.

Jour 1 : l'île de Lobos

L'île de Lobos (ou loups de mer), se trouve à 2km au nord de Corralejo et à 8 km de Lanzarote. Il s'agit d'un parc naturel qui s'est formé il y a 7000 ans par volcanisme. Elle doit son nom aux phoques moines qui y vivaient au XVème siècle et qui ont été tués petit à petit par les marins de la zone. Cette île de 14 km de périmètre surprend par sa variété d'écosystème.



L'île

Pour y accéder, il suffit de prendre un bateau depuis Corralejo qui vous y emmène en 15 minutes. La vente des billets se fait dans un stand du port. Le premier aller est à 10h00 et le dernier retour à 18h00. Je vous conseille d'y passer la journée. Les tarifs 2007 sont de 15€ l'aller-retour pour les adultes et 7.50€ pour les enfants de 5 à 12 ans



Vue de Corralejo depuis le bateau


Vue de l'île de Lobos depuis le bateau

Sur l'île, il n'y a qu'un seul restaurant. Il se trouve au Puertito, je vous conseille de réserver dès que vous descendez du bateau, car le restaurant se remplit rapidement et vous pouvez attendre 2 bonnes heures si vous n'avez pas réservé. L'autre solution est d'emmener un pic-nic. Le restaurant est très bon et à prix correct (je ne me souviens plus du prix du menu). Lorsque vous arrivez pour réserver vous dites l'heure à laquelle vous viendrez manger et vous choisissez déjà vos plats.


Nous sommes arrivés sur l'île à 10h45, le temps de réserver il était 11h00. Nous avions décidé de manger à 13h00. Nous n'avions donc que 2 heures pour faire le tour de l'île. Nous ne savions pas si nous aurions suffisamment de temps. Nous avons donc commencé le tour vers la plage de la Arena. Nous sommes ainsi passés devant las Lagunillas une espèce de marais salin où l'on peut observer des oiseaux qui y mangent.


Nous avons ensuite continué vers le phare de Martiño auquel on accède par une bonne côte. En marchant à bon rythme nous avons mis 1 heure jusqu'au phare avec des tongues (depuis el Puertito). Nous nous sommes reposés un peu et avons profité de la vue depuis les hauteurs. Depuis le phare nous pouvons voir l'île de Lanzarote. Finalement nous sommes redescendus et avons continué le tour de l'île en passant par la plage del Sobrado, c'est une plage de falaise, elle est donc inaccessible.




Sur le chemin du phare


Le phare



L'île de Lobos vue depuis le phare


L'île de Lanzarote vue depuis le phare


Descente du phare

Puis nous sommes passés à côté de la "chaudière de la montagne" (chaudière volcanique). Il est possible de monter dessus, mais nous n'avions pas le temps. Nous avons donc continué notre chemin jusqu'au restaurant en passant devant la playa de la Concha où nous avions prévu venir nous baigner, et par le camping de l'île. Nous sommes enfin arrivés au restaurant à 13h00



Route interminable vers la chaudière volcanique


La chaudière


Plante


Ancienne cabanne de pêcheur près de la plage de la Concha


Le restaurant typique

Après le repas, nous avons fait le tour du Puertito où l'on trouve d'anciennes maisons de pêcheurs, encore utilisées de temps en temps. Il y a aussi quelques criques d'eaux cristallines pour se baigner. Finalement, nous sommes allés nous reposer sur la plage de la Concha. Je n'ai pas pu me baigner car l'eau était vraiment trop froide. Puis nous sommes repartis à 17h00.



Rue de Puertito qui mène au restaurant



Plage de la Concha

Une fois arrivés à Corralejo, nous sommes allés réserver la voiture pour 5 jours à partir du lendemain.

Les routes

Les routes sont peu nombreuses. Demandez un plan à l'office du tourisme ou à l'agence de location de voiture. Il est difficile de se perdre. Attention certaines routes sont en terre, et dans ce cas, l'assurance de la voiture n'est pas valable. Les chemins de terre sont souvent d'une couleur différente sur les plans, pour que les gens ne se trompent pas.


Les routes sont bien entretenues en général. Elles sont refaites régulièrement. Il n'y a généralement pas de problèmes. Le seul point négatif est que les habitants de l'île collent généralement les voitures de devant. Même les autobus le font, alors c'est assez impressionnant parfois. Dans le centre ville aussi les voitures se collent. Par contre si vous arrivez sur un passage piéton, les voitures s'arrêteront presque toujours (sauf certains touristes évidemment) pour vous laisser traverser. Certains pilent même pour s'arrêter. Le problème vient donc lorsque le premier pile et le deuxième le collait derrière. En une semaine nous avons vu plus d'un accident pour cette cause.



Une route de l'île

Jour 2 : La Oliva

La Oliva est la ville principale du nord de l'île. La montagne de Tindaya est un des principaux gisement rupestre de l'île.



La montagne Tindaya

Sur la route principale qui passe à la Oliva, on trouve une place principale. C'est la place de l'église. L'église est celle de Nuestra Señora de la Candelaria. Elle est de forme rectangulaire, avec une petite sacristie à droite.



Place de l'église


Église Nuestra Señora de la Candelaria

Plus à l'intérieur du village on y trouve sa principale attraction touristique : La Casa de los Coroneles. Cette construction traditionnelle est caractérisée par sa simplicité. Elle a été construite en 1600 et réformée aux XVIIIème et XIXème siècles. Elle fut la résidence principale de la famille du colonel qui dominait l'île militairement à savoir la famille Cabrera Bethencourt. C'est pourquoi le bâtiment a cet aspect militaire.
Récupérée par le gouvernement des Canaries en 1994, elle est depuis en totale réhabilitation. La visite de l'intérieur du bâtiment principal est déjà ouvert au public. L'entrée en Septembre 2007 était gratuite. Je ne sais pas si elle continuera à l'être, ou si c'était seulement pour la réouverture.



La casa de los coroneles


Vue sur la montagne de Escanfraga (?) depuis la casa de los coroneles


Cour intérieure de la casa de los coroneles


Vue depuis la terrasse de la casa de los coroneles (montagne Tindaya?)


Couloir rénové de la casa de los coroneles

Jour 2 : El cotillo

Après avoir passé la matinée à La Oliva, nous sommes allés en direction des plage du Cotillo. Plage très réputé de cette zone. On peut y faire su surf, du kite surf et du windsurf. Nous sommes donc passés par le village de Lajares où nous avons voulu nous arrêter manger. Nous avons trouvé un petit restaurant où ils servaient des menus. Nous sommes restés assis 30 minutes et ils ne sont jamais venus prendre notre commande, c'est pourquoi nous sommes repartis.


Nous sommes donc allés directement au village d' El Cotillo. Nous y avons trouvé un restaurant très agréable et plutôt bon. Il s'appelle "Casa Rustica".


Nous sommes ensuite allés voir les plages del Cotillo et le château de Rico Roque :




Vues de la mer depuis le village


Maison pirate dans le village


Restes du château de Rico Roque


Vue de la plage del Aljibe de la Cueva (au sud du village) depuis le château

Nous sommes allés nous reposer sur la plage d'Aljibe de la Cueva une petite heure, puis nous sommes repartis en direction du phare de Tostón au nord du village.




Vues de la mer depuis le phare


Le phare de Tostón

Nous sommes ensuite retournés vers les plages entre le phare et le village avant de rentrer à l'appartement.



Playa de los lagos - El Cotillo


Drôle de maison au bord de la plague de los lagos - El Cotillo